Si l’arrivée d’Aya Nakamura apporte une touche de fraîcheur et de notoriété internationale au jury, SDM, malgré son talent indéniable, ne parvient pas à marquer son empreinte. Quant à SCH, il semble parfois fatigué et en manque d’inspiration. On a l’impression qu’il n’est plus vraiment investi dans l’émission.
Heureusement, le casting hétéroclite et attachant de cette saison sauve la mise. On retrouve des candidats talentueux et singuliers comme AMK, Arvin et C_LE_ZEE, qui apportent une réelle fraîcheur à l’émission. Clara Charlotte, seule femme en lice, s’impose avec son flow maîtrisé et ses textes poignants, tandis que Godson et James Loup complètent le tableau avec leur énergie débordante et leur polyvalence.
Des épreuves parfois convenues, mais un format toujours aussi efficace
Les défis et épreuves de cette saison ne parviennent pas toujours à surprendre. On a parfois l’impression de revivre les mêmes schémas des saisons précédentes, sans réelle innovation. Cependant, le format de l’émission, rythmé et efficace, parvient toujours à captiver l’audience. Les performances live, moments forts de Nouvelle École, sont toujours aussi impressionnantes et permettent aux candidats de se mettre en valeur.
Un final exceptionnel et un vainqueur incontesté
La finale de la saison 3 de Nouvelle École restera sans aucun doute gravée dans les mémoires. Les trois finalistes, Jyeuhair, Dadi et Youssef Swatt’s, ont tous proposé des prestations exceptionnelles, démontrant l’étendue de leur talent et de leur créativité.
Jyeuhair, avec sa proposition musicale audacieuse et sa présence scénique magnétique, a marqué les esprits et semblait destiné à la victoire. Cependant, c’est finalement Dadi, avec son flow percutant et ses textes poignants, qui a conquis le cœur du jury et du public. Un choix audacieux mais amplement mérité, qui récompense un artiste à la fois talentueux et humble.
Bilan : une saison imparfaite mais sauvée par un final exceptionnel
La saison 3 de Nouvelle École sur Netflix n’est pas exempte de défauts. On regrettera un jury inégal et des épreuves parfois convenues. Cependant, l’émission parvient à se sauver grâce à un casting attachant, un format toujours aussi efficace et un final exceptionnel. La victoire de Youssef Swatt’s, un artiste à la fois talentueux et authentique, est une belle conclusion à cette saison imparfaite
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