A première vue, rien de bien extraordinaire, sauf qu’il était…

C’est ce que j’ai d’abord pensé, mais ensuite, en l’observant, en passant plus de temps avec lui, dans son environnement, j’ai réalisé que c’était juste un agriculteur, avec tout ce que cela implique : la façon de parler, de marcher, de traiter ses bêtes, et de se comporter dans son quotidien.

Cette rencontre a été un véritable électrochoc. Car les stéréotypes sont des pièges dans lesquels nous tombons tous, souvent sans même nous en rendre compte. Ils sont ancrés dans notre culture, dans nos discours, dans les images que nous voyons chaque jour.

Mais ces stéréotypes sont aussi réducteurs. Ils enferment, limitent, et réduisent l’individu à une simple étiquette mais aussi notre façon de penser. Car ils ne permettent pas de voir et d’apprécier le monde dans sa globalité et dans sa diversité.

En tant que société, il est urgent de dépasser ces clichés. Nous devons apprendre à voir au-delà de la surface, à reconnaître et à apprécier la complexité et la richesse de chaque individu et du monde qui nous entoure.

Ce que j’ai vu cet été dans le Sud, ce n’était pas un « noir agriculteur » ou un « agriculteur noir ». J’ai simplement vu un homme, un être humain, un agriculteur, qui, comme tant d’autres, travaille dur pour subvenir à ses besoins , ceux de sa famille et nous permettre, d’une certaine façon d’avoir de quoi remplir nos frigos.

La couleur de peau, des cheveux, des yeux etc etc… ne devrait jamais être un facteur déterminant dans notre jugement des autres. Ce qui compte vraiment, c’est ce que nous faisons, comment nous le faisons, et l’impact que cela a sur le monde qui nous entoure. C’est cela qui nous définit en tant qu’individus.

#WeAreAllMonkeys