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Trente ans plus tard, les généticiens ont révélé que 99 % de notre ADN est identique à celui des chimpanzés…

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L’éthologie (l’étude du comportement des animaux) a également montré que certaines caractéristiques considérées comme propres à l’homme sont en fait communes aux primates.

La philosophe Vinciane Despret explique par exemple qu’un singe est capable d’induire intentionnellement en erreur ses congénères : pour détourner leur attention et leur désapprobation – il vient de les maltraiter un peu – il les avertit qu’un prédateur fictif s’approche, sachant très bien où ils se trouvent, ils ne voient pas que c’est faux.

Déjà au 19ème siècle, Darwin avait postulé l’existence d’un sens moral chez les primates en notant, par exemple, qu’un singe à qui il était interdit de manger une orange la mangeait quand même, mais prenait la précaution de cacher les épluchures, comme s’il éprouvait un sentiment de honte…

Pascal Picq dresse une liste impressionnante des similitudes ainsi observées entre l’homme et les grands singes : « La station debout, l’outil, le rire, les larmes, la coopération, l’empathie, le bien et le mal, le tabou de l’inceste, la chasse, le partage de la viande, la culture, les traditions, la communication symbolique, la politique : ces caractéristiques que l’on croyait humaines sont présentes chez les grands singes. « 

Au point que la plupart des scientifiques spécialistes du sujet en sont venus à rejeter l’existence d’une différence de nature entre l’homme et le grand singe. Pour eux, il ne s’agit que d’une différence de degré. L’être de l’homme ne serait pas différent de celui de l’animal.

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